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FINALE DEPARTEMENTALE MINIMES FILLES 2015

     Le tournoi final se joue cette année à Deuil-la-Barre. A 8h15, les joueuses sont toutes là, prêtes à partir ; elles ont l’air en confiance, plutôt zen, mais dès ce matin, elles sont « dans leur tournoi ». Certaines ont « rêvé basket », les filles -pourtant copines- discutent peu dans le train. En arrivant au vestiaire le moment est intense : je leur demande de se rappeler leurs débuts de basketteuses, de mesurer tout le chemin parcouru depuis leurs débuts en 6ème.

Le tournoi d’aujourd’hui, c’est ce pourquoi on fait du basket : affronter les meilleures équipes et montrer ce que l’on vaut.

 

MATCHS DE POULE

     Nous jouons en premier, contre l’équipe du collège Diderot de Deuil. Et nous jouons à la perfection : défense extrêmement sure, très bonne circulation du ballon, contre-attaques faciles… Asseitou mène l’équipe et se montre hyper agressive en attaque au dribble. Tout le monde contribue à ce beau résultat et nous gagnons largement (18 à 6) et plutôt facilement, contre une équipe pourtant solide.  

 

     Après une longue pause, notre deuxième match se profile face à l’équipe du collège Doisneau de Gonesse. Cette équipe est très inégale : deux joueuses très fortes, et les cinq autres bien plus quelconques… Le challenge : maitriser la vitesse d’une et la taille de l’autre. A la mi-temps, le score reste serré. En deuxième période, l’équipe fait bloc en défense et Mariyama prend feu : 4 ou 5 tirs de suite. Nous prenons finalement l’avantage et l’emportons 24 à 17.

Anatole est donc premier de sa poule, en demi-finale, ce sera nos bonnes amies du collège Aubrac, Argenteuil.

 

DEMI FINALE

     Nous avons déjà jouées cet adversaire il y a deux semaines, pour se qualifier en finale. Nous avions gagné, mais cela avait été un match très dur physiquement et nerveusement, face à des filles extrèmement agressives. Cette demi finale est bien différente, le match est un récital et les anatoliennes jouent à la perfection. Les adversaires dangereuses sont bien contrôlées, notre défense est énorme. Ce match se passe finalement très facilement, nous gagnons 15 à 0, sans vraiment être inquiétés.

Dans l’autre demi-finale, le collège Wallon de Garges gagne péniblement 4 à 0 dans un match extrêmement ennuyeux contre Diderot.

 

FINALE

     Anatole France contre Wallon, deux équipes depuis longtemps rivales. Pourtant cette année, Wallon s’est qualifié péniblement, leurs joueuses fortes ne sont pas à leur top physiquement. Ce match sera vraiment ouvert.

 

     Toutes les joueuses sont concentrées, déterminées, prêtes à tout donner pour l’équipe. L’entame est en notre faveur : nous menons 4 à 0 assez rapidement. Malheureusement, le match est arbitré par deux arbitres très sévères (mais tout à fait honnètes). Néné se retrouve rapidement avec 3 fautes et doit sortir. Nos fautes donnent beaucoup de lancers francs aux adversaires qui grignotent leur retard. En deuxième mi-temps, le match est équilibré, aucune équipe ne veut lâcher, chaque ballon au sol est l’occasion d’un combat féroce. A la fin du temps règlementaires : 9 à 9. Prolongation.

 

La numéro 4 adverse, qui joue blessée, porte son équipe. Elle marque un lancer puis un panier en contre-attaque. Nous perdons finalement 9 à 12.

 

C’est un crève-cœur ! Les larmes coulent, la déception est énorme. Nous étions meilleurs individuellement et collectivement, nous avions le meilleur jeu d’équipe, mais il faut bien l’admettre : nous avons mal géré quelques détails en finale et au final, elles ont gagné.

 

Je suis comme mes joueuses : déçu de ne pas gagner, déçu de ne pas jouer la finale académique. Mais rien n’entamera la fierté que j’ai ressentie aujourd’hui ! Mon équipe est la plus belle, mes joueuses sont les plus combattives, tout en étant exemplaires dans l’état d’esprit. Bravo les filles, vous étiez magnifiques !

 

                                                                                                         Frédéric Morestin

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